Des nouvelles proies [Windwaker and Varkhas]

Cet endroit était loin de ressembler au petit paradis d’où je venais, les plantes avaient trop forcées sur le vert et oubliées qu’il existait d’autres couleurs, la terre était sec, il faisait beaucoup trop froid et l’air humide n’arrangeait rien. Bref je devais être tombé dans un endroit reculé peuplé de plouc en tout genre.

J’avais passé mes premières semaine à l’abri dans une grotte pas très loin d’une rivière pour pouvoir pêcher. Après avoir bien regagnés mes forces je tuais le temps en explorant les alentours jusqu’à établir le périmètre de mon futur territoire. A ma grande horreur j’avais découvert les premiers jours que cet endroit était peuplé aussi par ces petites créatures bipèdes. A cause de ma dernière expérience avec ces choses je resta dans l’ombre à les observer. C’était peut-être une impression que j’avais mais eux avaient l’air different de ceux qui m’avaient mis dans une cage. Déjà les autres dragons ne semblaient pas les craindre au contraire, certains les laissaient même monter sur leur dos. Lorsque j’avais vu faire ça pour la première fois j’ai pensé qu’en fait j’étais mort et que j’étais dans l’autre monde, mais la raison me rattrapa et je compris que j’allais devoir cohabiter un moment avec des fous.
La seconde étape consistait à découvrir s’il n’y avait pas d’autre comme moi sur l’île. Evidement j’us vite la réponse, j’étais le seul de mon espèce et puis après tout qui viendrait faire son territoire dans un endroit pareil.

J’était obsédé par le fait de passer inaperçu. J’utilisais la boue pour masquer du mieux mon odeur et je faisais attention de ne laisser aucunes traces lorsque je partais en exploration. Bon j’exagérais un peu qui allait vouloir s’en prendre à quelqu’un comme moi mais agir ainsi était un moyen de gérer mon stress et de m’occuper.

Aujourd’hui j’avais décidé de passer enfin à l’action. Premièrement il était temps de faire comprendre aux autres dragons que le nouveau maître des lieu allait être moi même pendant un temps. Deuxièmement, la nourriture. Oui il est vrai que s’attaquer à ses nouveaux voisins n’est pas ce qu’il y a de plus courtois mais je ne pouvais pas lutter contre mes instincts de chasseur ! Il fallait que je me mette en hauteur et que je lâche pour de bon mon cris envouteur pour attirer toutes mes proies. Omettre cette étape serait contre nature pour quelqu’un comme moi.
Alors c’est ce que je fis, je volai jusqu’à atteindre le sommet d’une petite falaise non loin de la grotte où je passais mes nuits. Une fois en haut je jugeai la hauteur assez bonne pour que l’air puisse porter au mieux le requiem que j’allais chanter pour mes futurs déjeuners. Une fois le moment venu je sortis de mes tripes le premier rugissement depuis que j’avais atterri sur cet île. Les dieux savent à quel point cela me faisait le plus grand bien, subitement je fus moins stressé, plus détendu, la sensation était la même que lorsqu’on se retient longtemps avant de pisser..Bref je m’égard.
Une fois les premiers cris poussés je commençais à prendre contrôle de mon pouvoir en ajustant le rythme et les sons que je dégageais jusqu’à atteindre la parfaite mélodie. Je ne savais pas quel dragon ou chose vivante j’allais attirer mais j’étais prêt à les recevoir !